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par turbojf » 05 déc. 2019, 14:14
@Guimby ,très encourageant, en effet, à refaire.
Ce midi, je reviens sur ma séance d’hier soir en développant un peu son déroulé, sans ajouter de photos car inaccessibles à cette heure.
Jusqu’à présent, le MAK180 et l’hypercam 183C se tenaient à distance l’un de l’autre, probablement parque je n’ai jamais vu de publication émanant de cette composition, et peut-être aussi à cause des règles d’échantillonnage lues par ci par là.
Et puis, après avoir revu M42, la Flamme, la tête de cheval, une fois rassasié, j’avais envie de nébuleuses planétaires, de galaxie, de planètes.
Avec une brume humide et opacifiante, un -3C° que les voisins tentaient de compenser avec leurs cheminées expulsant des volutes de fumée, une Lune envahissante, c’était le moment de sortir el Gordo et Gordita et de ranger la lunette à imager les nuages de gaz.
Après avoir foiré l’alignement à 3 reprises, c’est en éteignant / rallumant la monture, que je compris mon erreur : les étoiles pointées étaient les bonnes, la date saisie, non, le 07/12 au lieu du 04/12.
Je pouvais toujours continuer à râler.
Une fois l’alignement validé, je mis à profit la présence de la lune pour venir y faire la MAP et au passage constater qu’elle ne rentrait pas en entier dans les 5440x3648, même avec les f7.5 autorisés par l’usage du réducteur de focale 0.5X 2’’ Kepler.
Le one shoot de La lune une fois dans la boîte, je trouvais non loin, Uranus perdue dans l'espace, présentant un beau dégradé allant du bleu vers le verre, et hop, un autre shot, donc un double-one-shot.
A la recherche de glaçons, je ne trouvais déjà plus rien au bar, sauf de nombreux bouchons en liège mis de coté pour @pejive . Toujours en quête de glace, et avant d’aller observer M1, je m’arrêtais longuement sur la nébuleuse planétaire de l’Esquimau NGC 2392.
Un objet que nous avait montré il y a quelques jours @Guillaumedu59.
De mémoire, j’ai dû limiter mon temps de pose unitaire à 8s sous peine de voir les premières étoiles filer. Plus bas, vers 4s, ces mêmes étoiles viennent à manquer pour l’alignement.
Une fois sur M1, j’ai alterné des captures avec ou sans darks. A 0°C, la caméra produisait quelques pixels chauds, verts, rouges, que SC s’empressait d’assembler bout à bout, produisant au final de petits filaments colorés.
J’avais fini par débrancher l’alim du Peltier de la caméra, initialement maintenue à -25°C, afin de libérer une prise pour le sèche-cheveux devenu indispensable.
En effet, si j’ai bien installé une résistance chauffante au bout du MAK, celle-ci est bien insuffisante et m’a fait sortir de nombreuses fois pour éliminer la buée.
Pour conclure :
- bien content d’avoir revu M1, et surtout d’avoir observé ses filaments se dessiner progressivement.
- sympa la découverte de l’Esquimau, pas mal aussi la silhouette de M81 pratiquement en plein écran.
- manquaient un pare-buée et une atmosphère claire.
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turbojf le 03 janv. 2020, 17:35, modifié 1 fois.